Vitraux

Le père Jean Lamour nous a quittés le 27 novembre 2020, après avoir longtemps fait vivre la chapelle, en célébrant des messes, des baptèmes, et en animant vigoureusement les pardons.

Nous avons donc rencontré le père Arnauld Calonne, nouvel affectataire. Lors de cette réunion, entre autres décisions, le projet de remplacement des dalles calcaire du transept par des dalles granite a été abandonné, libérant d’autant le budget des dépenses. De nouveaux projets devenaient possibles : parmi ceux-ci, la trésorière a suggéré qu’il serait utile de fermer l’oculus de façade, resté ouvert à tous les vents depuis les travaux de 2018. Une solution était de le fermer par un vitrail. Nous avons sollicité un de nos fidèles adhérents, Jacques GRIEU, qui a proposé le projet ci-dessous, un fier sinagot. Ce choix a été approuvé par le père Calonne et accepté par le bureau.

Pour la réalisation, nous avons consulté deux vitrailliers de la région. L’atelier Prim’verre (Evelyne QUINAULT), a été retenu et commande lui a été passée pour une réalisation traditionnelle, joints au plomb. Il a fallu plusieurs aller-retours avec Jacques GRIEU, pour finaliser un motif compatible avec les exigences de la vitraillière. L’oculus a finalement été livré le 30 janvier 2021.

La pose sur calage vis inox avec joint polyuréthane gris été faite par Jean-Bernard BLAISE avec l’aide de Claude LE BRUN en février 2021……et au soleil couchant la transparence du vitrail permet des effets superbes !

Crèche Noël 2020

La nouvelle crèche a été réalisée par nos adhérents et par Claude LEBRUN pour l’éclairage. On remarque l’ange qui hoche de la tête pour remercier les généreux visiteurs très nombreux cette année, et Saint Bruno qui surveille !

Inauguration 15 juin 2018

Bénédiction de la chapelle par le vicaire général Philippe Le Bigot.

Après cinq ans de travaux de restauration, la chapelle Notre-Dame de Penmern a rouvert ses portes en présence de nombreux donateurs, des Amis de la Chapelle, d’habitants du quartier, de Pierre Le Bodo, président de Golfe du Morbihan Vannes Agglomération, de Maurice Nicolazic et Daniel Jacob de l’ancienne municipalité, décideurs de la restauration en 2013, et de Michel Bainvel, le maire actuel.

Le père Jean Lamour, recteur de la paroisse, a célébré l’office religieux, en présence du vicaire général Philippe Le Bigot et du diacre Alain Lizée. La chorale était accompagnée par le jeune Julien Le Berrigaud à l’orgue.

Fondation du Patrimoine

La Fondation du Patrimoine a collecté 49 355 euros, qui seront versés à la Mairie sur présentation des factures.

Wikipedia : En France, la Fondation du patrimoine, créée par la loi du 2 juillet 1996, est un organisme privé indépendant à but non lucratif dont la mission est de sauvegarder et valoriser le patrimoine français de proximité.

Organisée en délégations régionales essentiellement composées de bénévoles, elle accompagne les projets de restauration du patrimoine en favorisant leur financement.

À cette fin, elle a reçu délégation de l’État pour accorder un label qui permet au propriétaire réalisant des travaux de bénéficier de déductions fiscales significatives, elle organise des opérations de financement participatif et de mécénat d’entreprise, et bénéficie d’une partie des recettes du loto du patrimoine.

Diagnostic avant travaux

Quelle était la situation avant les travaux de restauration de 2017.

Au fil du temps l’état de la chapelle s’est considérablement détérioré tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. A l’extérieur les contreforts se détachent des murs montrant de grosses fissures visibles jusqu’à l’intérieur et deviennent dangereux pour les passants. La toiture donne de sérieux signes de fatigue. A l’intérieur les planches complètement vermoulues qui constituent la voûte se désolidarisent et s’écartent de plus en plus. L’humidité a pénétré les murs dont le crépi se détache par petites plaques au moindre choc. L’installation électrique nécessite des travaux  importants pour la mise aux normes.

Toinette Le Vu le 4 octobre 2016

Les grosses fissures

Lorsque le crépi des murs a été retiré, on a pu voir que les fissures (qui s’étaient constamment élargies depuis la pose des premiers témoins plâtre en 2013) résultaient du basculement de l’ensemble du mur-pignon et de ses contreforts vers l’OUEST du bâtiment.

En même temps on a constaté le dévers de la charpente vers l’EST, avec dé-scellement des extrémités des pannes faîtière et sous-faîtière.

Fissure à l’extérieur

Fissure à l’intérieur

Il y avait donc bien risque d’effondrement à terme si rien n’avait été fait.

Il est bien sûr impossible de savoir si le basculement provient d’un mur pignon trop lourd ou de fondations insuffisantes. Dans tous les cas, on pense que le basculement du pignon OUEST a été rendu possible par l’absence de harpage (disposition des pierres en superposition alternée) aux angles Sud-Ouest et Nord-Ouest de la construction .

La restauration va donc consister à reconstruire entièrement les contreforts, avec un double chaînage en granit, côté mur pignon et côté mur longitudinal. De cette façon le mur pignon et les murs latéraux seront solidaires, ce qui, ajouté à la réfection et au bétonnage des assises des contreforts, devrait désormais empêcher le mouvement de dévers.

La charpente

« Une sacrée découverte ! » avait titré Gabriel Simon du Télégramme le 26 novembre 2016 quand la charpente en chêne était apparue après la dépose du lambris de voûte.

Florence DEVERNAY, architecte du patrimoine a donc fait procéder à la datation des bois de charpente, ce qui a entraîné un retard de trois mois pour le chantier, mais une meilleure connaissance de l’histoire de la chapelle. Ci-dessous les conclusions de l’excellent travail de Corentin OLIVIER :

La charpente est datée par dendrochronologie de 1641-1644 sans aucun réemploi.

La charpente de la nef déverse en partie haute vers le chœur. Le pignon ouest déverse dans le sens opposé. Ceci s’explique essentiellement par l’absence de chaînage du pignon après sa reconstruction (le pignon actuel serait une reconstruction du XVII-XIX°siècle). La pièce de bois de la première moitié du XX°siècle, qui est actuellement placée de biais sous le faîtage pour rejoindre le pignon n’est pas la cause de son basculement. En effet celle-ci a été installée alors que le devers du pignon et de la charpente avaient déjà été causés.

La charpente du chœur et du transept paraît en bon état général. Elle est entièrement en châtaignier ce qui est rare y compris pour le XIX°siècle. Celle-ci a été mise en œuvre pour recevoir une voûte lambrissée, ce qui n’est pas le cas de la charpente en chêne de la nef à l’origine.

La voûte lambrissée

La voûte lambrissée est donc relativement récente : ce serait un ajout de la première moitié du XIXème siècle.

Pour la restauration de la chapelle, la question s’est donc posée de ne pas reconstruire la voûte lambrissée, d’autant que l’option « charpente apparente » coûtait bien moins cher. Mais « …si l’option « charpente apparente » était retenue :

  1. l’aspect et l’ambiance de la nef et de l’abside seraient profondément modifiés, en faisant disparaître un ensemble apprécié des fidèles depuis des années, et par ailleurs symbolique : les étoiles sur fond bleu sont depuis toujours attachées à la représentation de la Vierge, à qui la chapelle est consacrée,
  2. remarquons que, sur le plan visuel, le Christ en Croix et le Saint Esprit se retrouveraient noyés dans l’enchevêtrement des bois de charpente, et leur implantation serait à repenser,
  3. l’acoustique serait dégradée,
  4. l’isolation thermique du toit par l’effet des lambris disparaîtrait, et s’aggraverait d’un volume à réchauffer plus grand,
  5. une charpente nue doit être nettoyée, ce qui nécessiterait l’intervention d’entreprises extérieures, avec déménagement/protection des équipements, élévation d’échaffaudages. »

(lettre de l’Association à la Mairie le 2 janvier 2017)

(face apparente)
Anciens lambris/Nouveaux lambris
(face cachée)
Anciens lambris/Nouveaux lambris

La mairie a donc décidé de reconstruire la voûte lambrissée.

Les remontées d’humidité

Elles provoquent depuis des années la dégradation des peintures et le développement de moisissures, principalement sur les murs Nord.

Nef intérieur mur nord
Nef extérieur mur nord

L’installation électrique

La chapelle est alimentée par une ligne aérienne traversant la route de Penmern, et aboutissant via le pignon ouest à un tableau électrique sommaire à mi-hauteur du mur, derrière l’armoire.

Il n’y a nulle part d’éclairage de secours.

Travaux de restauration 2016-2018

Les travaux ont été déclenchés (voir diagnostic) suite à l’apparition de fissures profondes aux angles sud-ouest et nord-ouest, faisant craindre pour la sécurité des personnes. Ils ont été décidés par la mairie de Baden maître d’ouvrage, à l’initiative de monsieur le maire de Baden Maurice NICOLAZIC en 2013, puis réalisés par son successeur Michel BAINVEL de 2016 à 2018 :

OUEST France 16/11/2015

En date du 27 juin 2013, la proposition d’Yves Dubost, architecte, a été retenue pour réaliser une mission de diagnostic en vue de travaux de restauration de la chapelle. La note descriptive et estimative de ces travaux (227 527 € HT), transmise pour l’octroi d’une subvention a dû être modifiée, à la demande de Diego Mens, conservateur du patrimoine, et de l’architecte des Bâtiments de France. Les travaux sont dorénavant estimés à 257 760 € HT, non compris les honoraires de maîtrise d’oeuvre et frais divers. Il est proposé de lancer une souscription publique et d’autoriser le maire à signer une convention avec la Fondation du Patrimoine.

Demandes de subventions

Une aide est sollicitée auprès du Conseil régional, qui apporte une participation financière en faveur des actions de valorisation du patrimoine. De même, une aide est sollicitée auprès de Vannes Agglo, qui octroie des fonds en faveur des actions de mise en valeur du patrimoine.

La maîtrise d’oeuvre a été confiée à Florence DEVERNAY, architecte du patrimoine.

Pancarte du chantier le 6 novembre 2016

Planning

Le chantier a démarré le 20 octobre 2016. La fin des travaux était prévue pour le 20 avril 2017 mais ils n’ont été achevés qu’en mai 2018, suite à la décision de datation des bois de charpente, non prévue dans les diagnostics.

Budget prévisionnel

Le budget prévoyait donc fin 2016 une dépense de 384 000 euros TTC, soit après déduction des aides et de la compensation de la TVA, une participation de la commune de plus de 151 000 euros.

L’appel à dons organisé par la mairie (René GOALLO) sous l’égide de la Fondation du Patrimoine (les dons sont alors défiscalisés), a permis la collecte de 49 000 euros (bien au-dessus des 10 000 euros prévus) auprès de particuliers et d’entreprises.

Hors budget, la réfection en dalles granit d’une partie des dalles calcaire côté chœur a été financée à hauteur de 5 000 euros par la Mairie, et de 8 700 euros par l’Association des amis de la chapelle.

Déménagement

Dès avril 2016 l’Association a procédé à l’inventaire des objets présents dans la chapelle, dont nous avons tiré un répertoire de fiches normalisées avec descriptifs et photos pour :

  • 35 fiches d’œuvres
  • 78 fiches de mobilier
  • 38 fiches d’objets

Les bénévoles de l’Association se sont ensuite joints aux équipes de la mairie et à l’entreprise COREUM pour déménager l’ensemble des objets avant le 20 octobre 2016, début des travaux.

Réfection du drainage périphérique

Février  2017 : L’entreprise RONCO à Vannes procède à la confection du drainage périphérique : creusement d’un fossé de section 50 x 50cm autour de la chapelle, avec pose d’une NEPE périmétrique et en fond d’une sole en béton. 4 regards aux angles avec évacuations par tube PVC D100.

Couverture

Mai 2017 : L’entreprise JOUANNIC à Locoal-Mendon dépose la couverture existante

-ardoises, faîtage, solins, chevrons et voliges

-bâchage du toit.

Juin 2017 – Juillet 2017 : pose des chevrons et voliges sur sacristie, transept et abside, protection des voliges, arêtiers et noues par chape bituminée.

Chevrons en chêne 4.2 x 6.5 posés dans la mesure du possible d’une seule pièce tous les 33cm d’entraxe chevrons pendants avec abouts rabotés et recoupés en cavet.

Voliges sapin du Nord traité de 15mm.

Pas de chape bituminée sur la nef (inutile).

Ardoises naturelles d’Espagne premier choix Catégorie A garantie 30 ans réf Cupa ou Gazilla format 27 x 18 épaisseur 4mm, pose classique au crochet inox teinté.

Solins : renvers en fendis (ardoises) sur chanlate (chevron biseauté qui soutient la première rangée d’ardoises du toit) et solins au mortier de chaux y compris noquet (Le noquet désigne chacune des pièces coudées dont on garnit les noues et arêtiers)

Noues rondes à fendis sur et y compris fond de noue en bois traité et feutre bitumineux (transepts). Tuiles faîtières en grès vernissé à joints et embarrures au mortier de chaux et sable jaune des Ateliers « Bretagne Faîtages »

Arêtiers en ardoise (transept, chœur) à rive latérale biaise, avec ardoise arêtière, première approche et contre-approche, à joints croisés sur rangs consécutifs.

Epi de faîtage à boule H 28 sur le chœur.

On peut voir ici l’excellente qualité de la couverture réalisée par l’entreprise JOUANNIC, dans des conditions de travail difficiles (température : 33°C à l’ombre du 17 au 20 juin…!).

Charpente

Novembre 2016 : l’entreprise CHARPENTIERS DE BRETAGNE à Quistinic pose sa plateforme métallique hauteur 3.75m couvrant toute la surface de la chapelle. Elle dépose immédiatement les anciens lambris de la voûte, ce qui permet d’accéder aux vieilles charpentes en chêne et châtaignier.

Transept nord

et de procéder au diagnostic. Les travaux reprennent après l’opération de datation :

-Etaiement provisoire panne faîtière et sous-faîtière, en appui sur la plate-forme à 3.75m.

-Consolidation charpente de la nef. Révision générale de la charpente existante au niveau des assemblages, remplacement des chevilles défectueuses. Pièces défectueuses remplacées ou doublées par bois de chêne ou châtaignier.

On voit bien ici le renfort des pieds d’arbalétriers

-Consolidation si nécessaire avec moise en bois de chêne ou châtaignier (la moise désigne toute pièce de bois jumelle qui sert à entretenir plusieurs autres pièces d’un assemblage de charpente).

-Fourniture et pose de bras de lien manquant entre poinçon et faîtière (à la jonction entre charpente chêne et charpente châtaignier) assemblage tenon et mortaise section 10/8 mi-moyen 080.

La panne sous-faîtière est rompue, l’étai est nécessaire, ainsi que les renforts des abouts de pannes, et le calage latéral.

-Renfort des abouts de pannes encastrés dans le mur pignon par adjonction de bois en chêne section 11/12 fixés en latéral par assemblage à mi-bois et double cheville y compris scellement dans le mur.

Les pieds des chevrons avant le rampannage du 26 juin 2017

-Corniche placée en applique de la sablière intérieure de tête de mur profil selon existant.

-Cache moineaux entre chevrons en égout de toiture, en chêne 42 x 65.

La voûte lambrissée

Le nouveau boisage support des lambris est nettement plus robuste que l’ancien :

-boisage de support en sapin du Nord traité, constitué de 2 planches 3 x 20 jumelées, découpées. (ou planches de 6 x 20)

-fourniture et pose de lambris en pin traité assemblé à rainure et languette, lames de 12 cm de large – longueur constante de 160 à 190, pré-peints en atelier suivant spécification architecte : impression-ponçage et 2 couches, peinture acrylique microporeuse.

-Peinture au pochoir des motifs « étoiles » sur lambris après pose :

Octobre 2017: La charpente et les lambris sont (presque) terminés.

Maçonnerie

20 octobre 2016 : Après installation du chantier (bungalow, grilles protection, panneau affichage), l’entreprise RONCO procède en plusieurs endroits des murs au dégradage manuel des enduits sur quelques mètres carrés, en vue de diagnostic.

Extérieur murs

Ravalement extérieur comprenant dégradage manuel des enduits. Dégagement des joints en profondeur. Nettoyage de la façade par léger brossage et lavage sous pression.

Enduit à pierre vue (laisse la tête des pierres visible) au mortier de chaux naturelle blanche et sable de carrière.

Liaison murs-charpente

Fin juin–début juillet 2017

Rampannage des pignons (consolider en coffrage au niveau des pignons la charpente avec du ciment) par glacis ou mortier de chaux sur la largeur du pignon y compris re-scellement des pannes.

Nettoyage dessus arase horizontale de mur (arase du sommet du mur sur lequel prend appui la charpente). Glacis au mortier de chaux sur la largeur du mur. Scellement des pannes sablières. Calfeutrement et re-scellement des pierres d’arase si nécessaire.

Arase horizontale du mur, en attente des deux pannes sablières.

-Calfeutrement et re-scellement des pierres de chevronnières (feuillure dans laquelle est placé un chevron) si nécessaire.

Juillet 2017 : le rampannage est terminé.

Contreforts

Pour l’entreprise RONCO, la réfection des contreforts est une opération délicate, longue (il a fallu concevoir et approvisionner les chaînages en granite taillé) et dangereuse. Les étapes ont été précisées par l’Architecte :

1/ Platelage et contre-butée de chaque côté des deux contreforts. 2/ Dépose soignée avec repérage des pierres pour remontage à l’identique. 3/ Dépose de soubassement en moellons disjoints. 4/ Fouille pour réfection de l’assise. 5/ Blocage de fondation en gros béton. 6/Remontage maçonné à l’identique du soubassement et des élévations des 2 contreforts.

Contrefort NW, platelages et contre-butées en place
Le mur pignon avec ses platelages+contre-butées et sans clocheton …
Contrefort SW, mise en place des chaînages en granit

Contreforts après dépose des platelages, on voit bien les nouveaux chaînages incrustés dans le mur pignon.

Clocheton

-Descellement et dépose de la croix sommitale. Traitement de la croix métallique. Re-scellement de la croix. Descellement du massif en ciment sommital en forme de pyramide. -Fourniture taille et scellement avec goujon inox d’une nouvelle pierre sommitale en granit.

-Piquetage et enlèvement du ciment sur les 2 rampants du clocheton, fourniture taille et pose d’une dalle de granit bouchardé fin, avec saillie embase formant larmier.

Enduits extérieurs

Juin 2017 : Enduit de sous-couche ocre.

Mars 2018 Enduit de finition clair.

-des marbrures d’humidité subsistent. Elles s’atténueront dans le temps.

Intérieur murs

Par l’entreprise RONCO

-Piquetage des vieux enduits chaux et terre. Préparation des supports en soubassement de la nef sur h=1m.

-Piquetage enduit chaux hydraulique du XIXème siècle, en soubassement mur ouest et transept nord sur h=1m.

-Piquage enduit ciment en soubassement nord de la nef. Sur h=0.50m.

-Calfeutrement des fissures ouvertes, au mortier de chaux naturelle y compris ouverture de la fissure, calfeutrement en profondeur, insertion de coulis de chaux et raccord de l’enduit.

Peinture intérieure

Badigeon sur murs intérieurs : brossage manuel, élimination de toutes les parties de badigeon soufflées, écaillées ou poudreuses

-nettoyage manuel, ratissage, ponçage, rebouchage,

-application 1 couche de fixateur,

-application 2 couches de peinture minérale 

Octobre 2017, pose d’une couche d’enduit armé fibre de chanvre.

En bas enduit hydrofuge. En haut enduit ocre, armé
Enduit armé, vue montrant la fibre de chanvre
L’enduit ocre : mélange d’argile ocre, argile jaune (seaux) et chènevotte (brouette)
La chènevotte ISOCANNA (fibre de chanvre)
Avant l’enduit blanc de finition.

Février-avril 2018 : pendant plusieurs semaines, les bénévoles de l’association ont dû procéder à l’ouverture quotidienne des portes, afin de ventiler l’enduit ocre, particulièrement le mur ouest. Le séchage était indispensable avant l’application de la peinture blanche finale.

Développement de moisissures sur l’enduit ocre.

-Mai 2018 : application 2 couches de peinture minérale.

Première couche de peinture minérale.

Mai 2018 : Portes et baies, y compris huisserie (2 faces) : lessivage, rebouchage, ponçage, 2 couches de peinture micro-poreuse de couleur rouge.

Dallage

Le diagnostic initial prévoyait :

Reprise ponctuelle sur le dallage en pierre calcaire du sol. Remplacement du dallage en pierre de Bourgogne vielli. Obturation des fissures par coulis de chaux.

Reprise ponctuelle sur le dallage granit du sol.

-rejointoiement des dalles, mortier de chaux

-reprise ponctuelle des joints,

-greffe dalle de granit 20×20

-recollage au mortier de résine d’une dalle,

-remplacement de pierres de dallage cassées (environ 33/45)

-recalage des dalles et rejointoiement.

Après cette reprise du dallage, il est apparu en avril 2018 que les bancs seraient toujours aussi boiteux, en particulier les premiers rangs.

Il a donc été demandé à l’entreprise RONCO de chiffrer un complément de dallage en granite pour l’allée centrale et les côtés, depuis les dalles granite de la nef jusqu’au transept. En raison des délais d’approvisionnement, ce travail n’a pu être réalisé qu’en septembre 2018 :

Début 2020, les travaux de restauration proprement dits sont donc terminés.

Nous avons consulté Ronco pour le remplacement du reste du dallage calcaire du transept par des dalles granite, mais ce projet a été abandonné.

Electricité

Octobre 2016 : dépose de l’alimentation électrique (câble aérien, ancrage sur pignon ouest), du tableau électrique et des projecteurs existants par l’entreprise PRESTELEC BATIMENT 56 à Ploeren.

-Pose d’un compteur EDF en clôture ouest sur ligne enterrée, câble enterré depuis le compteur jusqu’à la sacristie.

Pose d’un nouveau tableau électrique avec disjoncteur différentiel dans le meuble de la sacristie.

Gouttière électrique dans le plenum au-dessus des lambris.
Tableau électrique

– Remplacement de tous les projecteurs par des spots à LED.

– Pose d’un affichage de secours sur l’entrée sud

Réouverture

Mai 2018 : la chapelle a retrouvé la plupart des statues, tableaux et meubles.

En l’absence des bancs, on voit bien les irrégularités du dallage, en particulier vers le chœur.

Travaux intérieurs terminés : voir la très belle vue 360 degrés prise en juin 2018 sur le site 360cities.net (…pensez à mettre en plein écran !) réalisée par Arnaud Chapin.